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Des têtes d'affiche du mouvement yé-yé
Le phénomène yé-yé permet l'émergence d'un très grand nombre de chanteurs et chanteuses, et de groupes. La carrière de la majorité d'entre eux est éphémère. Pour quelques-uns, toutefois, la période yé-yé marque le début d'une longue aventure dans le monde du spectacle. Michèle Richard se range parmi ceux-ci. Découverte féminine de l'année au Gala des artistes en 1963, Miss Radio-Télévision en 1967, elle fait figure de reine du yé-yé dans les années soixante. Elle doit son succès non seulement à ses chansons, mais également à son apparence qui inspire les adolescentes. Comparé à Michèle Richard, Tony Roman est une étoile filante dans l'univers de la musique populaire. Véritable bête de scène, Roman sait soulever les foules, enthousiasmant en particulier les jeunes filles. Après quelques années, il quitte la scène pour entreprendre une carrière de producteur.
Une myriade de groupes voient le jour dans les années 1960 au Québec. Le plus célèbre est sûrement les Classels. Avec leurs cheveux, leurs vêtements et leurs instruments de musique d'un blanc immaculé, leurs nombreuses chansons originales et leurs voix, ce groupe se range dans une classe à part. Avec les années, il a su plaire aussi bien aux jeunes qu'à leurs parents.