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Paul Gérin-Lajoie (1920-)
Paul Gérin-Lajoie compte d'illustres hommes et femmes du Québec parmi ses ancêtres : Étienne Parent, écrivain et journaliste; Antoine Gérin-Lajoie, auteur du célèbre roman Jean Rivard (1874); Marie Gérin-Lajoie qui s'est battue pour l'obtention du suffrage féminin; Justine Lacoste-Beaubien, fondatrice de l'Hôpital Sainte-Justine; et Léon Gérin, le premier sociologue et auteur de la monographie L'habitant de Saint-Justin (1897). À titre de maître d'oeuvre, contre vents et marées, de la réforme de l'éducation en 1964, il mérite de figurer à leurs côtés. Ses études de droit complétées, Gérin-Lajoie devient conseiller juridique de diverses organisations, dont la Fédération des collèges classiques et la Fédération des commissions scolaires du Québec. Il se présente sous la bannière libérale aux élections provinciales de 1956, à une élection partielle en 1957 et à la direction du Parti libéral en 1958, mais à chaque fois, il mord la poussière. Candidat vedette du Parti Libéral avec René Lévesque aux élections de 1960, il est enfin élu. Il l'est de nouveau aux élections de 1962 et de 1966. Gérin-Lajoie est d'abord titulaire du ministère de la Jeunesse (1960-1964), puis de celui de l'Éducation (1964-1966). Il quitte la vie politique en 1969 pour se consacrer, entre autres, à l'enseignement universitaire et à la direction d'organisations dans le domaine de la coopération internationale. Au fil des années, Gérin-Lajoie reçoit de nombreux prix et distinctions.
Événements associés
- La création du ministère de l'éducation
- Le rapport Parent
- Les CÉGEP et l'Université du Québec
- L'équipe du tonnerre
- Retour de l'Union nationale au pouvoir
