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Monseigneur Alphonse-Marie Parent (1906-1970)
Lorsqu'en 1961 Paul Gérin-Lajoie rencontre Gérard Filion, directeur du Devoir, pour l'inviter à devenir membre de la Commission royale d'enquête sur l'enseignement, ce dernier exprime le désir d'en être nommé président. Gérin-Lajoie ne peut acquiescer à cette demande. Pour ne pas prêter le flanc à la critique sur une question aussi délicate que l'éducation, le ministre de la Jeunesse cherche un clerc à la présidence de la Commission. Il le trouve en la personne d'Alphonse-Marie Parent, un Monseigneur bardé de titres universitaires et ecclésiastiques. Détenteur d'un doctorat en théologie et d'un autre en philosophie, Parent est tour à tour professeur, vice-recteur et recteur de l'Université Laval. Au moment de sa nomination à la tête de la Commission, il est vice-recteur de cet établissement universitaire. Jouissant d'une grande notoriété à Rome, Parent reçoit les titres de camérier secret du pape Pie XII en 1946, de prélat domestique en 1949 et de protonotaire en 1954.
Outre Gérard Filion, les autres membres de la Commission sur l'éducation ont été Jeanne Lapointe, professeure de la faculté des Lettres de l'Université Laval, soeur Marie-Laurent de Rome du collège Basile-Moreau, Guy Rocher, professeur de sociologie de l'Université de Montréal, David Munroe, directeur de l'Institut d'Éducation de l'Université McGill, John McIlhone, directeur adjoint de la commission des Écoles catholiques de Montréal, et Paul Larocque de la compagnie Alcan.