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Les élèves graduées du Collège Marie-de-l'Incarnation de Trois-Rivières en 1960
Élèves graduées du Collège Marie-de-l'Incarnation de Trois-Rivières en 1960
Les finissantes de 11e année de l'école Saint-Louis-de-Gonzague de Grand-Mère en 1966
Finissantes de 11e année de l'école Saint-Louis-de-Gonzague de Grand-Mère en 1966

L'accès plus grand des femmes à l'éducation

Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, les femmes ont davantage accès à l'éducation en Occident. À cet égard, le Québec ne fait pas exception. Dans les années 1940, une vingtaine d'écoles normales pour filles sont ouvertes. De 1940 à 1960, le nombre d'inscriptions de femmes dans des programmes professionnels à l'Université de Montréal passe d'une centaine à deux mille. N'empêche, encore au début de la seconde moitié du 20e siècle, le système d'éducation est d'abord pensé pour les garçons. La société conçoit difficilement qu'une femme puisse s'épanouir hors du foyer familial. Bien sûr, la gent féminine a droit à l'éducation, mais dans les écoles ménagères alors en pleine expansion. Dans les établissements pré-universitaires et universitaires, il est bien vu qu'elles étudient pour occuper des professions typiquement féminines, telles qu'infirmière ou institutrice.

Sur recommandation de la commission Parent, le ministère de l'Éducation change la donne en 1964. Les filles vont désormais avoir droit à une éducation identique à celles des garçons. En l'espace de seulement quelques années, le nombre de femmes poursuivant des études post-secondaires augmente rapidement, si bien que leurs effectifs dépassent ceux des hommes dans les années 1970. Le même phénomène se produit au niveau universitaire dans la décennie suivante.

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