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Paul Chamberland, figure de proue de la poésie au Québec dans les années 1960. Il est l'un des fondateurs de la revue Parti pris (1963)
Paul Chamberland
André Major, Gérald Godin, Claude Jasmin, Jacques Renaud, Laurent Girouard et Paul Chamberland appartiennent au groupe des écrivains de Parti pris. Photo prise à l'extérieur lors d'une belle journée d'hiver. On remarque également un cheval à la gauche de M. Major
groupe des écrivains de Parti pris : André Major, Gérald Godin, Claude Jasmin, Jacques Renaud, Laurent Girouard et Paul Chamberland
Gérald Godin, poète et romancier, compte parmi les fondateurs de la revue Parti pris. Il est le directeur des éditions du même nom de 1969 à 1974. Sur la photo, installé à son bureau, Godin tape à la machine
Gérald Godin

Le monde de la littérature et des arts en ébullition

« [Tous] ces changements ou ces volontés de changement n'ont pas été le fait d'une génération spontanée. Tout se préparait et il est intéressant de constater que les artistes, toutes disciplines confondues, ont été aux premières loges des événements en anticipant, provoquant ou témoignant des grandes réformes qui ont fait entrer le Québec de plain-pied dans la modernité ».

Lorraine Pintal, « De l'autre côté de la cuisine, le Québec s'ouvre sur le monde », dans Y. Bélanger, R. Comeau et C. Métivier (dir.), La Révolution tranquille 40 ans plus tard : un bilan, Montréal, VLB éditeur, 2000, p. 259.

Les artistes transforment le Québec

Jacques Parizeau, ancien premier ministre du Québec, déclare : « La Révolution tranquille a été l'oeuvre de quatre ministres, d'une vingtaine de fonctionnaires et d'une vingtaine de chansonniers, puis de poètes ». Cette affirmation met bien en évidence le rôle de premier plan joué par les artistes dans le grand chambardement qu'est la Révolution tranquille. D'ailleurs, quelques-uns d'entre eux n'ont-ils pas déjà préparé le terrain en publiant le Refus global en 1948, un pamphlet réclamant que la société québécoise se débarrasse de la chape de plomb qui la recouvre depuis trop longtemps?

Les arts comme moyen d'affirmation

Le monde des arts, dans son sens le plus large, est en ébullition dans la décennie 1960-1970. Quelque 400 recueils de poésie paraissent au cours de ces dix ans. De « belle », la poésie devient « rebelle » aux dires de Raoul Duguay. Le nombre de romans publiés fait plus que doubler par rapport à la décennie antérieure. Plusieurs s'inscrivent dans un nouveau genre, le roman psychologique. Valeur cardinale de la société québécoise, la famille est mise à mal dans des oeuvres. Par ailleurs, les arts visuels explorent de nouveaux sentiers.

L'émancipation des femmes par les arts

Enfin, fait sans précédent, les femmes participent activement au mouvement de renouveau et d'effervescence des arts. À travers le roman, la poésie, la peinture, elles prennent la parole et s'émancipent. Elles font siennes les paroles « Égalité ou indépendance » prononcées par le premier ministre Daniel johnson dans sa croisade pour une plus grande autonomie du Québec, mais en leurs prêtant une toute autre signification.

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